13 février
Ça y est la voiture on maîtrise et on se sent plutôt à l’aise sur les routes. En vérité lorsque nous traversons les villes c’est toujours un peu le bordel.
Aujourd’hui la petite mission est de trouver un chapeau pour Poupi. Ça tombe bien, on se trouve dans LA ville pour en acheter. On se retrouve donc à la Pintada. D’après le Lonely planet il y aurait une adresse d’un artisan reconnu mais arrivés devant la maison, il n’y a personne. C’est un peu comme ça ici, on ne sait pas vraiment si ce sera ouvert ou s’il y aura ce qu’on souhaite. Ils sont plutôt adepte du « No Hay ! » (« Il n’y a pas »), tout comme dans certaines villes à Cuba, ce qui rendait vraiment « loco » Poupi.
On décide donc d’aller un peu plus loin, où l’on avait aperçu un marché couvert auparavant. Bingo, il y en a pour tous les styles et tous les prix (de 30$ à 250$). Poupi a pu donc repartir avec son veritable chapeau Panaméen ! Moi je préfère prendre le même mais en version mini 🤣.

Nous repartons et hélas, pas de stop à Penonomé pour voir la cathédrale car on ne trouve pas de place pour se garer, il y a un monde fou. Tant pis, on l’aperçoit de loin. On continue alors notre chemin direction Faralòn et sa fameuse playa Blanca, qui serait la plus appréciée du côté Pacifique, afin de bronzer encore et encore ! On longe la mer les pieds dans l’eau pour rejoindre la playa Blanca et son très beau sable tout blanc (d’où son nom 🤪). MAIS pas si simple car il y a un court d’eau à traverser. On hésite car on ne voit pas le fond, mais pas le choix on se « jette à l’eau », sac à dos sur la tête et sommes félicités par deux panaméenes qui priaient pour qu’ils nous arrivent rien !


On déjeune au bord de mer et ensuite farniente sur la plage. Ici quelque chose me dérange quand même : il y a des chevaux sur la plage alors que le soleil tape à fond et que le sable est brûlant. On nous accoste sans arrêt pour faire une photo ou une ballade contre de l’argent j’imagine. Parfois en voyage il y a de tristes réalités qu’on aime pas toujours voir mais ça fais partie de leur façon de vivre… Pour oublier je tente de me baigner, mais les grosses vagues ont eu raison de moi, me faisant rouler dans le sable. On repart au prochain logement.
Prochain stop : Santiago de Veraguas. Pas trop d’intérêt si ce n’est pour faire une coupure dans le trajet et faire le plein d’essence et de petites courses. On arrive dans notre hostel. Vite une douche pour se débarrasser de tout ce sable mais pas de chance pas d’eau qui coule dans la douche. Au Panama, les douches sont généralement froides voire tièdes mais après une grosse journée de chaleur ça ne nous dérange pas du tout. On nous prête alors des gros seaux d’eau pour au moins se rincer. Cela me rappelle fortement le Cameroun. Un repas pas extraordinaire et au lit. Au moins la chambre est sympa.

Demain c’est la St Valentin, en général c’est juste une occasion pour nous de faire un bon petit resto. Ici les logements peuvent vite devenir très chers et on a essayer de viser le bon rapport qualité-prix lors de nos préparatifs. Pour ce jour, on s’est donc autorisé un bon kiff niveau logement, surtout avec une vue imprenable depuis la piscine (petit teaser gratuit 😉).
PURA VIDA ♥️

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