Les aventures des Poupies

05 mars

Le réveil sonne, on a plutôt bien dormi. On retrouve notre guide et on se lance pour environ 7h de marche. C’est très agréable de partir avant le lever du jour. Petit bémol : on est un peu chargé et surtout mon sac n’est pas hyper confortable. On l’a acheté avant de partir parce que c’est un sac résistant à l’eau mais il n’est pas agréable à porter sur des longs trajets. Je le trouve lourd alors qu’il y a seulement quelques vêtements et 2L d’eau alors je m’inquiète un peu pour la journée qui m’attend. Poupi quant à lui, c’est le poids de l’appareil photo qui pose plus problème mais c’est un indispensable pour nous. Je rêve un jour de pouvoir marcher pendant des heures sans rien à porter 🤣

La première partie dans la forêt est assez simple mais quand on entame la partie dans le sable, avec les pieds qui s’enfoncent on commence à comprendre d’où vient la difficulté annoncée dans les avis. Et puis on remarque aussi qu’aujourd’hui on ne fera pas vraiment d’observation, on avance avec un rythme assez dur pour moi. Carlos et Poupi ont presque le même rythme mais quand ils font un pas je dois en faire deux, vive les petites jambes. Du coup je me mets à fond dans le mental parce que les premières douleurs, surtout aux épaules se font ressentir. Mais je me répète sans cesse que c’est incroyable de faire ça et surtout entourés d’animaux. Car on a quand même la chance, même si c’est moins que la veille, d’en croiser.

En venant ici on espérait bien sûr voir des tapirs, et la nature nous a gâtés, mais surtout des aras rouges. Et nos voeux ont été exaucés. Tout au long de la journée on était accompagné par leur cri si singulier et on n’a pu les photographier à plusieurs reprises, le bonheur quoi ! Et puis encore un merveilleux cadeau : on était en train d’admirer ces merveilleux perroquets quand notre guide nous fait signe de nous retourner. Encore une femelle tapir et son petit, mais celui là était vraiment petit. On essaie alors de se cacher en se mettant en retrait pour l’a laisser passer tranquillement. Elle nous a senti mais nous n’étions certainement pas une menace pour elle et elle a continuer son chemin. Par contre, nous étions tristes parce que Carlos nous explique qu’ils n’ont pas l’air en bon état de santé. J’espère que ça ira pour eux 🙏

Au bout d’un moment, il y avait une grosse partie de marche sur la plage et Carlos a proposé de porter mon sac. J’ai pu récupérer l’appareil photo pour soulager un peu Poupi puis j’ai marché un bon moment sans rien, merci à eux. J’adore marcher pendant des heures mais bien souvent mes douleurs de dos ou surtout aux pieds apparaissent à mon grand désarroi. Dans tous les cas on est au milieu de la jungle alors pas le choix que de se motiver. C’est surtout que lorsqu’on a pas la notion du temps on ne peut pas savoir si on a fait une bonne partie du trajet ou non. On fait très peu de pauses parce qu’on trouve que c’est plus difficile pour repartir après. Mais on s’autorise quand même une pause dans un lieu où on peut se baigner. D’ailleurs c’est là où on retrouve une bonne partie des gens qui font également la randonnée. On avait pas prévue de maillot et l’eau est gelée donc on se trempe juste les pieds. Et on a même le droit à un fish massage 🤣. À un moment donné un guide nous dit qu’il y a un caïman plus loin, on croit d’abord à une blague étant donnée qu’on était plusieurs dans l’eau, mais on découvre tout à coup sa petite tête caché derrière un tronc 😆. Baignade avec un petit caïman why not 🤷

20 min plus tard on entame la dernière partie de la marche. La chaleur commence à être étouffante alors heureusement qu’on se trouve la majeure partie du temps en forêt. Tout à coup, on comprend qu’on vient de tomber sur un animal qu’on espérait voir la veille. Il s’agit de l’animal préféré de Carlos. On le repère grâce son odeur. Et miracle il est là, le fourmilier arboricole 🤗 on est comme des enfants ! Ça me rebooste pour les derniers kms.

Enfin on voit le panneau La Leona, petite station qui marque la fin des 16kms. Ensuite il ne nous restera que 30min pour rejoindre le parking où nous attend le van pour rentrer. On fait une petite pause boisson, Carlos rêve d’une bière depuis le début on dirait 🍻.

On se remet en route avec un autre guide et deux filles. Puis tout à coup un quad arrive avec une remorque. On a pas compris mais on s’est retrouvé dedans avec les deux filles 🤣. On avoue que c’était hyper confort de se faire ramener ainsi mais on était un peu gêné par rapport aux autres ainsi que nos guides qui ont préférés courir derrière, ils sont fous !

En tout cas we did it ! Une fierté et une merveilleuse aventure gravés pour toujours ♥️. Et sur le chemin du retour les images défilent en boucle, je ne peux m’empêcher de remercier encore et encore la vie pour tout ça.

Mais la journée n’est pas finie ! Nous devons nous rendre à Sierpe. Poupi prépare le gps et on entame la route. Pour le moment elle est plutôt bien et on s’interroge de savoir où sont les routes horribles qu’on nous a tant décrites. Et ben on l’a vite compris 🤦 le gps nous fait prendre une route des plus catastrophiques jamais vu sur cette terre 🤣. On comprend pourquoi il y a que nous mais on a surtout hâte de finir les 5kms qui nous séparent de l’arrivée. Plus tard, en vérifiant, on découvre qu’on aurait pu l’éviter donc on ne remerciera pas Waze pour ce coup là !😡 Par contre j’ai eu l’occasion d’apercevoir un oiseau que j’ai trouvé magnifique mais que je n’ai pas eu le temps de photographier encore. J’espère avoir la chance de le revoir 🙏

Une fois installés dans notre logement pour la nuit, on se ballade dans la minuscule ville de Sierpe et on mange dans le restaurant de l’agence Perla del Sur avec qui on fait une excursion demain. Puis on file se coucher en espérant faire de beaux rêves 😴

Finalement le Costa Rica commence sur une si belle note 🥰

PURA VIDA *1000 ♥️